D’où vient votre colère ? Vous en connaissez sans doute le déclic, mais quelle est la raison profonde de son apparition ? Et surtout, comment extérioriser sa colère sainement ? Les émotions portent un message qu’il est primordial d’identifier, de comprendre et d’accueillir. Beaucoup parlent de leur gestion, mais selon moi, on ne peut pas les « gérer ». En tentant de les étouffer et de les contrôler, vous obtenez bien souvent l’effet inverse, elles s’exacerbent. Les 6 émotions dites primaires sont la joie, la tristesse, la peur, la surprise, le dégoût et la colère. Aujourd’hui, dans ce nouvel épisode du podcast « Le bonheur me va si bien », j’aimerais mettre l’accent sur cette dernière. Tout le monde est concerné, à un moment ou à un autre par la colère.

Pourtant, ce n’est pas une émotion négative, même si elle peut parfois se révéler violente. Le plus important n’est pas de vous blâmer, mais plutôt de la comprendre pour pouvoir progressivement la surmonter. Si vous souhaitez en savoir davantage et tenter de percer le mystère de vos émotions, cette thématique est abordée dans l’un des modules du programme Révélation. Je vais donc pour le moment vous donner plusieurs conseils — 9 pour être exacte — afin de vous montrer comment extérioriser votre colère sereinement sans devenir agressive. En la canalisant, vous éviterez de culpabiliser à cause de votre attitude excessive. 

1 – Observer ses réactions même trop intenses

Comme je viens de vous l’expliquer, la colère est une messagère. Cette vive émotion se traduit par une réaction plutôt intense. Elle vous signale que votre bien-être est en danger. C’est un processus d’autodéfense en quelque sorte. Mais avez-vous déjà réellement réfléchi à l’élément déclencheur de votre exaspération ?

Par exemple, je me mets parfois en colère contre mon conjoint, quand il ne comprend pas ce que je veux dire. Oui, enfin, c’est la raison officielle, parce qu’intérieurement, je bouillonne, car je ne sais pas agir comme il le suggère. Mon manque de confiance en moi et mes peurs me bloquent. Elles m’empêchent de répondre à l’un de mes besoins. Aussi, la colère monte et vous connaissez la suite.

Pour désamorcer cette colère sourde, vous devez comprendre le déclencheur de votre émotion. La nier ou tenter de la maîtriser ne servirait à rien. En lui tournant le dos, vous ne faites que vous voiler la face, car votre ressentiment est toujours là. Parfois, une émotion refoulée, dont vous n’êtes même pas consciente, est à l’origine de votre humeur explosive.

Donc voici un premier conseil pour extérioriser sa colère sainement. Lorsque vous sentez votre énervement augmenter, appuyez sur le bouton-stop en vous éloignant de la cause de cette émotion. Asseyez-vous  et notez votre irritation sans jugement. Observez vos sensations. Analysez votre ressenti émotionnel (frustration, rancune, chagrin, peur, etc.), physique (crispation, coup de chaud, mal de tête, etc.), mais aussi les sources extérieures de votre tension à ce moment de votre vie (problèmes professionnels, de santé, familiaux, etc.). Ensuite, pour faire baisser la pression, vous pouvez discuter de tout cela avec quelqu’un de proche.   

Voici une petite vidéo qui explique clairement les émotions.

2 – Retourner à l’état sauvage

La colère peut devenir un véritable cercle vicieux. À cause de vos fréquents emportements, vous êtes taxée d’irascible. Vos proches vont se tenir à distance de vous pour ne pas recevoir vos foudres. Sauf que cette attitude d’éloignement avive votre sentiment d’injustice ou/et d’abandon.

Je vous donne immédiatement une astuce qui ne nécessite aucun self-control, et qui vous apportera un apaisement rapide : crier dans un coussin. Quand un accès d’exaspération vous submerge, parfois aucune bonne intention ne vous habite. Extériorisez simplement votre colère, là tout de suite. Cette action sauvage et régressive va vous laisser le temps de sortir de votre cerveau néandertalien pour reprendre la main sur vos émotions un peu trop excessives pour être civilisées.  

3 – Extérioriser sa colère sainement

La colère est souvent assimilée à une émotion négative. Pourtant, il est essentiel de la ressentir, car c’est un peu votre soupape de sécurité. Lorsqu’elle se manifeste, cela signifie que l’un de vos besoins, l’une de vos valeurs, n’est pas respecté. Elle met en avant un conflit personnel entre ce que vous vivez et votre perception. Vous devez apprendre à réguler l’intensité de votre indignation afin de ne pas vous laisser dominer par elle. C’est un travail de longue haleine pour lequel je me ferais un plaisir de vous conseiller.

Une autre cause de vos fréquentes explosions d’exaspération peut être le fait de taire vos émotions et vos diverses pensées angoissantes. Pour désamorcer sereinement les manifestations de votre colère, pourquoi ne pas éviter de l’être, en colère ? Je m’explique. Par exemple, au lieu de garder pour vous que votre conjoint vous a vexé, dites-le-lui. Attention, sans l’incendier, car il ne s’en est peut-être pas rendu compte — oui cela arrive d’être aveugle à la sensibilité d’autrui. La mise en place d’une Communication Non Violente — ou CNV — peut se révéler délicate, mais très utile à long terme pour extérioriser sa frustration plus calmement. Et cela vous aidera sûrement à ne pas être sous pression pour un oui ou pour un non.

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4 – Faire du sport pour apaiser le tourbillon d’exaspération quotidienne

Les conséquences ressenties, lors de vos pulsions de colère, peuvent aussi devenir physiologiques avec des problèmes de tension, de dépression, de manque de concentration, etc. Mais rassurez-vous, ces effets se rattachent davantage à une colère chronique. Et si vous me lisez, je ne pense pas que vous en soyez là, car vous avez conscience de cette intense émotion qui vous gâche la vie.

D’ailleurs, une façon plutôt efficace d’évacuer le stress qui pollue votre quotidien — et du coup d’extérioriser sa fureur sereinement — est de pratiquer de l’exercice physique. Oh, l’horrible expression ! Le sport vous permet pourtant de libérer l’excès de rage qui risquerait de déborder pour un oui ou pour un non et de troubler la plénitude familiale. Cette activité vous donne l’opportunité de vous défouler, de vous vider le cerveau et d’être moins sur la défensive dans la vie de tous les jours. Sachez que le sport offre de nombreux avantages comme de :

5 – Se promener dans la nature

De manière générale, sortir de chez vous va vous permettre de prendre l’air et de voir autre chose. Votre attention sera ainsi détournée de la cause de votre irritabilité. En marchant, vous allez relativiser par rapport à la situation qui vous énerve. Lorsque vous sentez que Dame Colère commence à s’échauffer et qu’un rien l’attise, allez vous promener.

La nature offre des vertus apaisantes et relaxantes. Flânez en écoutant un podcast ou de la musique, pourquoi pas ? Laissez vos pensées vagabonder. Vous pouvez même pratiquer la marche en pleine conscience afin de vous libérer des tensions de la colère. C’est radical pour changer votre état d’esprit et vous rebooster. Ainsi, en rentrant, vous serez beaucoup moins furieuse.

6 – Pratiquer la méditation même en dilettante

Bien sûr, si pour une raison ou une autre, vous ne pouvez pas sortir, et selon votre état d’esprit, vous pouvez également méditer. Poser votre attention sur votre respiration est une très bonne parade à une bouffée de colère. Je ne vous dis pas de vous lancer dans une séance alors que vous vous trouvez en plein pétage de plombs. Aucune chance que cela marche dans ces conditions, surtout si vous n’avez pas un minimum de technique.

La méditation nécessite de l’entraînement pour pouvoir adopter l’état d’esprit adéquat. Elle peut même devenir une hygiène de vie et un apaisement quotidien. Cette pratique possède de nombreuses vertus, malgré le fait qu’il n’est pas évident de s’y mettre. C’est une manière efficace de lutter contre l’anxiété, le stress et d’extérioriser sa colère sainement, mais elle demande un exercice régulier.

Une fois que vous maîtrisez la méditation, celle-ci vous permet de vous vider fréquemment l’esprit et d’être moins souvent en proie à une colère contenue. Essayez de pratiquer ponctuellement. Même une fois par semaine peut vous aider à relâcher la pression. Afin de savoir si ce genre d’activité vous correspond, je vous conseille d’écouter cet épisode du podcast « Le bonheur me va si bien », dans lequel Gaëlle vous offre une séance de méditation version yoga nidra. Relaxant !

7 – Écrire ses émotions dans un carnet

En tant qu’adepte du bujo, je vous conseille de l’utiliser dans ce travail d’introspection. Parfois, de noter vos réflexions noir sur blanc vous permet de les appréhender différemment, de voir plus clair en quelque sorte. Dans ce sens, le Bullet Journal est d’une aide précieuse pour extérioriser sa colère sainement en :

• déversant ses pensées afin de se vider le cerveau ;
• en étant guidé dans le processus de prise de conscience grâce à l’écriture intuitive ;
• lisant des affirmations, ou autres messages apaisants ;
• se souvenant des bons moments grâce aux pages de gratitude ;
• ou aux photos glissées entre les feuilles de ce journal ;
• etc.

8 – Se réfugier dans un lieu à soi pour se ressourcer

Voici une autre idée pour endiguer votre agacement. Si je parlais à des enfants, j’appellerais cet endroit « le coin magique » par exemple. C’est un lieu accessible facilement et rapidement, où vous vous sentez bien. Une fois la porte refermée, le rideau rabattu, vous vous retrouvez dans un cocon, en sécurité pour vous apaiser sereinement. Aucun facteur de stress n’est présent. Vous y avez apporté divers objets relaxants qui vous aideront à retrouver votre calme tels qu’une enceinte, un livre, une couverture, une bougie ou que sais-je encore. En ressortant de ce cocon dans quelques minutes – ou peut-être plus – la solitude vous aura apaisée voire rassurée. Extérioriser sa colère dans ces conditions-là sera alors plus facile.

9 – Ressentir une autre émotion

Afin d’apaiser votre énervement, et de déverser tout le surplus affectif qui vous habite, vous pouvez essayer de ressentir une émotion différente telle que la tristesse par exemple. Ouvrez les vannes. Pleurer va vous permettre d’évacuer tout ce ressenti négatif, mais également de vous soulager. Les larmes vont vous aider à vider votre cerveau de toutes ces tensions accumulées, mais surtout de la fureur qui le submerge. C’est une façon comme une autre d’extérioriser sa colère sainement. Ensuite, vous vous sentirez plus calme et surtout plus apte à exprimer votre indignation sainement. Ce conseil peut se révéler délicat à exploiter, car il est difficile d’éprouver de la tristesse sur commande. Cela peut aussi vous mettre mal à l’aise. Ou plus simplement, vous êtes à tel point énervée que mordre un coussin serait beaucoup plus efficace (cf. conseil n° 2).

Comprendre et accueillir ses émotions n’est pas quelque chose d’évident, surtout concernant la colère. Celle-ci peut s’avérer très handicapante autant sur le plan relationnel, social, que physique. Elle peut être parfois très intense. En découvrir les causes ou du moins, tenter de l’exprimer de façon saine est déjà un premier pas. Votre exaspération ne doit pas vous contrôler, c’est à vous de la cerner pour ensuite l’atténuer. À vous de voir, parmi tous ces conseils, lesquels vous correspondent le mieux. N’hésitez pas, d’ailleurs, à me faire part d’astuces et autres expériences pour extérioriser sa colère sainement.

Dans le programme Révélation, je vous accompagne vers votre nouvelle vie, pour que vous osiez enfin être vous. Je vous guide afin que vous appreniez à mieux vous connaître, comprendre vos émotions, booster votre confiance en vous, reprogrammer vos croyances limitantes et apprendre à communiquer. Le programme est dense et va vous permettre de reprendre votre vie en main.

Pour vous aider dans cette démarche, je vous propose de commencer ma mini formation : « Être alignée ». Elle se découpe en quatre vidéos au cours desquelles vous apprendre à : 

• vous connaître ;
• vous comprendre et vous accepter ;
• vous autoriser et oser être vous ;
• avancer et vous affirmer.

Tout un programme. Alors, rejoignez-moi vite ICI et venez découvrir votre version 2.0 !